Le Fond des Diamants – III

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Le Fond des Diamants. Les bijoux modernes

Le Fond des Diamants. Les bijoux modernes

On revient dans la salle № 1. Tous les objets, présentés dans quatre vitrines de la salle, ce sont les bijoutiers russes qu’ont fait spécialement pour l’exposition le « Fonds de diamants ». Ce sont les œuvres d’arts de bijouterie, on ne les jamais utilisés selon leur destination directe.

Le Fond des Diamants. Les bijoux avec les brillants

Vitrine 1. Elle se trouve à la sortie de la salle historique à droite.
La broche « La Rose ». Le bijoutier V.Nikolaev a fait cette broche en taille réelle de la fleur. Seule la couleur du bijou rappelle que la fleur est artificielle. Elle semble parsemée des gouttes tendres de rosée. Il paraît que les folioles du bouton s’ouvrent sous vos yeux. L’impression du mouvement et de la réalité s’est amplifiée par la technique de la fixation mobile de la fleur sur les petits spiraux, la technique connue aux bijoutiers dès XVIII siècle. « La Rose » est décorée de plus de 1500 diamants. La broche semble légère et élégante, bien qu’elle pèse 222,11 g.
Le diadème « Belle femme Russe ». Le diadème est inspiré par le couvre-chef russe féminin. Près de 1000 diamants de taille classique et différents par dimension sont enchantonnés en platine noble. Au centre de la composition – 25 grandes perles guttiformes.
La garniture des bijoux : la torque, le bracelet et l’épingle. La torque – une ancienne espèce du bijou. Le cercle fin d’or s’achève par une longue flèche fine. La torque est décorée par le seul diamant du poids de 4,29 carat. L.F.Ousoltsev a serti la pierre de manière qu’il resemble à une grande goutte d’eau flottant dans l’air.

Le Fond des Diamants. Les brillants avec les autres pierres precieuses

Vitrine 2.
Le diadème « Le champ Russe » (au centre de la vitrine). Il a été fait à la mémoire du développement des terrains bruts dans les années 60 du siècle passé. Le bijou fait figure de la gerbe tressée des épis de blé et des tiges avec les capsules de lin.
Les épis de blé et les capsules de lin sont faits exceptionnellement des diamants, qui sont sertis en matériel différent. Les épis jaunes sont faits de l’or, et les têtes blanches du lin sont enchantonnées en platine. Le blé et le lin durent vers le centre de la composition, vers le « soleil ». Le « Soleil » imite un grand diamant jaune citron du poids de 32,52 carats. Au total dans le diadème « Le champ Russe » il y a 1837 diamants de poids total de 164,87 carats.
À gauche du diadème on peut voir le pendentif avec la pierre bleu clair, l’opale australienne. L’opale dans la nature se rencontre en grande variété des couleurs et des tonalités – de blanc jusqu’à jaune de cadmium et rouge. L’opale bleu clair – l’espèce la plus rare de cette pierre.
Une bague « Cosmos » (Espace) a une forme insolite. Elle rappelle la fusée pointant en haut. La composition est formé par le grand diamant de la taille « marquise » dans la partie supérieure la plus étroite de la « fusée ». Les rayons sortants sont faits de 119 diamants dans la monture d’or.
À côté des diamants dans cette vitrine on présente les améthystes lilas foncée. En Russie on extrait les améthystes de la très haute qualité. Dans la partie gauche de la vitrinee on présente la parure des bijoux avec l’améthyste – la broche de cette parure est faite en forme de la surface de la lune avec les cirques et les « mers » lunaires.
La parure « De Fraises » (dans la partie droite de la vitrine) faite par le peintre N.V.Rostovtseva d’après les broderies russes. Dans le bijou on observe la même multichromaticité que dans l’art populaire russe. Les diamants coudoient les perles mates et les améthystes d’Oural.

Le Fond des Diamants. Les brillants avec

Vitrine 3.
Dans cette vitrine à côté des diamants on présente les pierres précieuses vertes. C’est l’émeraude et l’aigue-marine. Les deux pierres sont des variétés d’un minéral – le béryl. Dans la nature on trouve l’aigue-marine plus souvent, que l’émeraude, c’est pourquoi il est plus bon marché. Dans la vitrine est présentée la broche avec l’énorme aigue-marine, son poids est de 150 carat.
La parure « le Printemps » avec les pierres vertes – le collier et le bracelet est vraiment intéressant. Il semble qu’ils sont tissés de la dentelle blanche la plus fine. D’après sa forme le collier rappelle une ancienne épaulière russe. Le bracelet répète la forme du collier et la poursuit. Le couronnement sagittal du collier et du bracelet rappelle les motifs gothiques.
L’accent sémantique de la parure – de grandes émeraudes d’Oural du ton pure bleu clair. Le plus grand d’eux du poids de 12,83 carat est placé au centre du collier.
La parure « Printanière » comprend le collier et la bague. Dans les contours et la couleur des pierres de la parure on peut voir les symboles de trois mois de printemps. En mars la neige fond. L’étincellement adamantin des pierres et le profil guttiforme des émeraudes personnifie les premières gouttes d’eau douces. En avril paraît la première herbe, la couleur de l’émeraude souligne au mieux la verdure des prairies. En mai la nature fleurit impétueusement, les modulations de l’éclat des pierres correspondent au troisième mois de printemps. La parure symbolise la joie du réveil printanier de la nature.
Les saphirs foncés, les émeraudes et les diamants sont sertis en métal precieux. Le collier rappelle ancienne torque. Son cercle se partage en quelques branches et s’achève par les gouttes d’émeraude. Les saphirs foncés réchampissent la couleur noble des émeraudes.
Les boucles d’oreille présentées dans cette vitrine sont aussi intéressantes. Elles sont décorées de grandes émeraudes. On dit, que dans la nature il n’existe pas deux émeraudes homogènes en couleur. Dans cette paire nous voyons le miracle, quand deux différentes pierres ont coïncidé parfaitement par la couleur.
Le collier et les boucles d’oreille attirent l’attention dans la partie droite de la vitrine. Cette parure est nommé « Salute » (feu d’artifice). L’idée de la création de cette est venue au maître V.G.Sitnikovou pendant sa promenade dans Moscou au mois de mai. Les rayons se séparant du centre du bijou rappellent visuellement les feux d’artifice. Les pierres colorées – les saphirs, les grenats, les émeraudes, les diamants – ne sont pas disposées au centre de la composition, mais « sont dispersés » sur les extrémités. Les boucles d’oreille répètent le motif du collier, mais elles sont plus petites par leur dimensions, elles équilibrent, terminent la composition.
Au centre de la vitrine on présente le diadème « l’Élégie ». Il est décorée de petits saphirs bleus foncés.

Le Fond des Diamants. Les brillants avec les rubis

Vitrine 4.
Le bijou « Jubilaire » (au centre de la vitrine). Il a été fait spécialement pour le 35-ème anniversaire de la victoire dans la Deuxième Guerre mondiale. Par ce bijou on peut décorer la décolleté de la robe. Le secret de ce bijou consiste en ce qu’il se compose de cinq pièces, dont chacune se raccorde librement avec la pièce voisine et reste mobile. On peut désaccoupler le bijou et utiliser chaque partie séparément, comme une broche. Les pierres précieuses principales du bijou – le rubis et le diamant. D’habitude, le diamant est serti en métal blanc. Mais pour souligner l’air de fête et l’élégance du bijou, le maître a ajouté au platine des écailles d’or, elles soulignent la couleur saturée des rubis.
Dans la partie gauche de la vitrine on présente de grandes boucles d’oreille avec de long earwire d’or (chvenza). (Chvenza – une partie des boucles d’oreille, le crochet, qui s’accroche à l’oreille). Les boucles d’oreille- girandole de XVIII siècle servaient d’exemple pour le maître de cet oeuvre.. Les boucles d’oreille sont arrangées des pièces démontables. On peut inverser les rosettes, ajouter ou enlever une d’elle. On peut les utiliser aussi comme les broches ou les ferrets. La garniture est décorée par les diamants et les rubis.

A suivre
Le Fond des Diamants — IV

Cet article est ecrit par Alexandre Groudnikov.

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