Le Fond des Diamants -II

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Le Fond de Diamants -II

Fond des diamants II. Le Fond des Diamants — I

Le Fond des Diamants. La salle des bijoux historiques (№ 2)

Dans cette salle on expose les bijoux de couronne de l’Empire russe. Selon le décret de Pierre le Grand, les bijoux des empereurs et des impératrices appartenaient à l’État. Les monarques régnants n’étaient pas leurs propriétaires, en conséquence de quoi ils ne pouvaient pas les vendre ou nantir. Les insignes du pouvoir, y compris les bijoux n’étaient pas héréditaire. On n’y expose que des bijoux les plus précieux.

Le Fond des Diamants. Les bijoux de XVIII siècle

Vitrine 1.
« Le grand bouquet » (au centre de la vitrine) est fait de l’or et l’argent avec les diamants brésiliens de 140 carat de poids total et les émeraudes colombiennes, leur poids est de 50 carat. Dans le sertissage ajouré du bouton on enchatonne le diamant tendre-violet d’une belle eau rare de 15 carat de poids. Ce cristal est le bien le plus précieux du bijoux. C’est le seul diamant coloré du « Grand bouquet ». D’autres pierres semblent multicolores. Le maître a appliqué la technique connue à cette époque-là : il a mis la sous les diamants transparents l’alumiphane versicolore.
Pour redonner au « Grand bouquet » de la vivacité, le maître a fixé mobile les fleurs et les feuilles aux tiges, les a attachées aux spiraux. C’est pourquoi, au moindre mouvement les têtes des fleurs se balançaient et semblaient en vérité vivantes. Le bouquet était fixaient sur la ceinture de la robe.
Le diadème en forme de la gerbe et les boucles d’oreille (au fond de la vitrine au centre). Et de nouveau on utilise la feuille colorée. Les petites abeilles redonnent le charme particulier à cette parure. Les corpuscule des insectes comprennent les diamants piriformes, et les ailettes – des pierres menues. Les boucles d’oreille sont arrangées dans la réflexion de miroir.
L’Aigrette était attachée à une haute coiffure par l’épingle. L’ornement principal de l’aigrette – les diamants et de grands saphirs (le saphir, masse de 258 carat). L’ouvrage semble asymétrique. La composition était équilibrée par les plumes d’autruche, qui étaient insérées en petite tube creuse. Pouvaient y insérer aussi une fleur ou même le bouquet. L’aigrette est faite en forme des lances d’une fontaine, où de grands saphirs imitent les gouttes d’eau. Les pierres bleues ont la taille spéciale « briolette », les pierres de la forme piriforme. Les pierres sont fixées mobile; au mouvement ils s’allument par le feu intérieur bleu turquin et projettent les ombres bleuâtres sur les diamants étincelants.
Le sujet de la cascade à eau est continué par les boucles d’oreille. Il semble que les gouttes-saphirs sont tombées par dessus, sont glissés de l’aigrette et se sont attardés au niveau des oreilles et des joues – une paire des grandes boucles d’oreille est ornée aussi des saphirs luxueux. La parure était faite entre 1755-1760.
« Bouquet des narcisses ». Le bijou du corset féminin ou la ceinture de la robe. Les queues des fleurs sont faites de l’or et sont couvertes de l’émail vert. Les narcisses sont faits des diamants incolores transparents. Les fleurs sont fixées aux tiges par les spiraux tellement fins que les narcisses tressaillaient même de la respiration de la propriétaire.
« Le chapeau minuscule » est fait de l’or, l’argent, l’émail, les rubis et les émeraudes.
Tels accessoires décoraient les poupées servant des modèles pour les lingères. Les poupées étaient nommées souvent comme Pandore – la saccageuse. On supposait que le chapeau pareil était le prototype du chapeau célèbre du prince Potiomkine, qui était si lourde du nombre des diamants que son aide de camp le portait à main pour son Altesse princière.
(dans la partie gauche de la vitrine)la PARURE (l’ensemble de joaillerie de luxe, des pierres choisies par la qualité et la nature, selon le matériel ou sur l’unité de la conception artistique) faites des diamants et du spinelle cramoisi (pour Catherine II). On confond souvent le spinelle avec le rubis, bien que la composition chimique et les propriétés physiques près de ces pierres sont différents. À propos, en Russie on connaissait et distinguait ces deux différentes pierres, en appelant le rubis comme le rubis, et le spinelle – le lal. Au centre de la composition – le noeud-sclavage fait par le bijoutier Pfisterer en 1764.
Les noeuds-sclavages étaient très populaires dans la deuxième moitié de XVIII siècle. On les portait sur le cou sur le ruban en dentelles, le velours ou la soie. La dominante du noeud dans la collection du Fonds de diamant est une grande pierre est vive-rouge octogonale sur la feuille dans l’encadrement de 18 diamants.
Les boucles d’oreille, les pendeloques, les broches-formulaires, les épingles à cheveux et les agrafes sur les souliers.
La tourmaline en forme de la grappe de raisin. Longtemps elle était considérée comme le rubis. Les derniers propriétaires de la tourmaline étaient le roi Gustave III de Suède et la Grande Catherine. L’impératrice russe l’a reçu en cadeau du monarque de la Suède. Le poids de la tourmaline est de 260,68 carats. Par dessus il est orné des feuilles d’or avec l’émail vert et les griffes en forme des spirales.

Le Fond des Diamants. Les bijoux de Catherine II

Vitrine 2. Le XVIIIème siècle pourrait être appelé « le siècle des brillants », car le diamant incolore monté sur l’argent solide blanc était la base pour tous les bijoux.
Les boucles d’oreille-cerises. Les petits fruits dans les boucles d’oreille sont faites de grands diamants brésiliens de la très haute qualité. Les boucles d’oreille appartenaient à Catherine II. Ils pouvaient être suspendus par l’oreille ou attachés sur la coiffure.
L’épingle « Corne d’abondance ». L’auteur – Louis Duval, le bijoutier de la cour. Deux diamants magnifiques bleu clair du poids total près de 7 carat, entouré des diamants menus comme s’ils sont suspendus en l’air. Sous les diamants la corne d’abondance, semé de roses de diamant. Les pierres les plus précieuses et les plus pures sont considérées comme les diamants de «l’eau bleu clair». À la taille ils acquièrent la teinte bleuâtre, d’ou provient son nom. Le maître a refusé la technique traditionnelle à cette époque-là de placement de la feuille colorée sous les diamants, se référant la beauté naturelle du diamant même. Mais pour redonner du coloris chaud solaire au bijou, Duval utilisait l’or parallèlement à l’argent.
Les épingles à cheveux en forme des corbeilles. Les corbeilles sont remplies du feuillage et des roses, ça ressemble beaucoup à la manière de l’auteur de la « Corne d’abondance ». Ces épingles sont intéressantes par leurs universalité. On pouvait déconnecter les épinglettes et alors les corbeilles se transformaient en boucles d’oreille, les ferrets ou la broche.
Les bijoux pour hommes (à gauche et à droite de la vitrine). Les galants garnissaient avec plaisir des cols, les bords, les poignets de leurs pourpoints de tels galons de diamant. Au-delà des diamants ils sont ornés des perles et de la nacre. Tous les galons comprennent les groupes séparés avec de petits maillons de deux côtés. Ainsi, on pouvait les fixer par les fils dans de diverses places du pourpoint, et la toilette avait l’air de l’ensemble classique. Dans la collection des bijoux classiques on expose aussi les galons pour les souliers.
Porte-bouquet. C’est un vase miniature dans lequel on peut verser un peu d’eau et placer les fleurs naturelles, qui restaient fraîches pendant un long bal. On épinglaient le porte-bouquet au corsage ou la ceinture de la robe. Les tiges d’or, couvertes de l’émail vert sont entrelacées par la bande de diamant, qui au dessus est noué en nœud.
Les épingles à cheveux étaient très à la mode, les belles mondaines avaient la multitude les plus divers dans leur arsenal. Les épingles à cheveux de diamant en forme des noeuds étaient accomplies par l’orfèvre-joaillier célèbre Jérémie Pauzié.

Le Fond des Diamants. Les insignes du pouvoir impérial

Vitrine 3.
La Grande couronne impériale. Jérémie Pauzié, 1762, a fait la couronne en 2,5 mois. Les diamants brésiliens, en tout – 4936 diamants de 2858 carat de poids total. Le plus grand d’eux – le diamant parfaitement pure de 56 carat de poids. L’étincellement de la dentelle en diamant est réchampi par les deux rangées de 75 grandes perles mates, la masse totale de 763 carat. Le point supérieur de la couronne est décoré par la spinelle rouge foncé de poids de 398,72 carats. D’en bas le filet des hémisphères est embrassé par les branches de laurier – le symbole du pouvoir et la gloire, et dans le dessin de la guirlande entre les hémisphères on place les feuilles de chêne et les glands ce que symbolise la fermeté et la solidité du pouvoir. La hauteur de la couronne avec la croix 27,5 cm. La longueur de la circonférence inférieure de la couronne – 64 cm. La masse de la couronne – 1993,80 grammes.
Le sceptre. Il est sommé par le diamant brillant « Orlov » – 189,62 carat. Il possède la tonalité rare vert-bleuâtre et la taille insolite à 180 facettes. Les matériaux utilisés – l’or, le diamant brillant « Orlov », d’autres diamants, l’argent, l’émail. La longueur du sceptre – 59,5 centimètres. La surface d’or uniment polie du sceptre est refermé par huit bagues de diamant, la poignée est ciselé par les cannelures (les rainures verticales), intensifiant le jeu du clair-obscur. Le sceptre est sommé par l’aigle bicéphale coulé d’or – les armes de l’Empire russe ornées de l’émail noir et des diamants. L’aigle bicéphale peut se dévisser, c’était dicté par les raisons politiques. En Pologne au couronnement l’oiseau héraldique etait dévissé et on vissaient l’aigle polonais o une tête.
L’orbe (« La pomme de Tsar »). 1762. La sphère creuse en or. Les materiels utilisés – l’or, les diamants, le saphir, le diamant, l’argent. Entre la croix ajourée en diamant et le semi-cercle on a placé le grand saphir de 200 carat de poids dans l’entourage des diamants. Au point de la connexion du semi-cercle avec le collet – un grand diamant indien de 46,92 carats de poids, la pierre tout à fait propre avec le reflux bleuâtre. La hauteur de l’orbe avec la croix – 24 cm. La circonférence de la sphère – 48 cm. Le poids de l’orbe est de 861 gramme.
La boucle fermoir-argaf de diamant. Jérémie Pauzié a fait l’agrafe en 1750 pour Yelizaveta Petrovna, dite Élisabeth la Clémente. Elle est décorée de 382 carat de diamants (275 carats de grands diamants et 107 carat de pierres menues). La boucle fermoir-agrafe accolait le manteau de couronnement.
La petite couronne impériale. 1801 г, les bijoutiers – les frères Duval pour l’épouse d’Alexandre I-er Yelizaveta Alexéévna. La couronne est faite en argent. 48 grand (de 2 à 9 carat) et 200 diamants menus. Le poids – 378 gramme. La hauteur de la couronne – 13 cm.
La chaîne de l’ordre impérial de Saint-André Apôtre le premier nommé. La longueur – 1,5 mètres (148 cm). La chaîne comprend 20 anneaux, parmi lesquels alternent le monogramme de Pierre le Grand, les Croix de Saint-Andrée et les aigles bicéphales. Elle a été faite pour le couronnement de Paul I.
Le poids de tous les insignes du pouvoir impérial – près de 10 kg.

Le Fond des Diamants. Les bijoux du XIX siècle

La vitrine 4.
Le diadème avec le diamant rose (au centre de la vitrine). Pour la décoration du diadème on a utilisé 175 diamants et 1200 roses indiennes d’une belle eau. La partie centrale de la couronne est ornée du diamant plat de la couleur rare rose pâle du poids de 13 carat. Cette pierre unique est mentionnée parmi les trésors de Pavel I comme «le diamant rouge».
La maîtrise du joaillier réside en ce que le diadème semble impondérable, tissé des fils brillants de diamant. Le diadème est fait en forme du couvre-chef traditionnel féminin – le kokochnik.
En dehors du diamant rose au centre du diadème-kokochnik, encore deux diamants colorés les plus rares sont exposés dans cette vitrine. Au début de XIX siècle dans la trésorerie impériale sont apparues avait deux épingles pour les cravates, refaites des anciennes bagues. Une d’elles est orné du diamant rose bonbon indien, du poids de 3,36 carat, et lа deuxième – du diamant bleu le plus rare de la forme rhombique du poids de 7,6 carat. Les fleurs en saphir et les boutons s’ouvrent sur les tigelles élégantes de diamant. C’est l’aigrette- porte-bouquet ornant les coiffures des dames. Toutes les pierres de ce bijou raffiné sont remarquables par la qualité, mais les 2 saphyrs du poids de 65 et 30 carat se distinguent particulièrement par leurs dimensions et la couleur saturée.
Dans la même vitrine on présente le fil de perles de 108 grands grains. Sa longueur est 187 cm. Il se fait que le diamètre de chaque perle est plus qu’un centimètre. La dame pouvait entourer son cou deux-trois fois d’un tel collier.
Le hochet-sifflet d’or est décoré de l’ornement de fleur avec les diamants, les rubis, les émeraudes. On suppose qu’en 1740 l’impératrice Anna Ioannovna a commandé le hochet pour Ivan Antonovitch, l’héritier présomptif. Plus tard Catherine II a offert le jouet à son petit-fils, le futur empereur Alexandre I. Il y a le portrait du bébé Alexandre avec ce hochet-sifflet.
L’embout vif rouge de la pipe d’or est fait non du corail, comme cela peut se montrer, mais de l’espèce rare de l’ambre. La pipe est orné du dessin figuré.
Les pierres historiques.

Le Fond des Diamants. Cinq pierres précieuses historiques

1. Le diamant de portrait – la pierre unique de la collection, soi-disant « taffelstein ». Il est le plus grand parmi tous les diamants plats du monde. Son poids n’est pas grand – 25 carats. Il couvre la miniature avec l’image d’Alexandre I, peint sur l’ivoire le portrait de l’empereur dû au pinceau de George Dawe. La miniature répète la forme de la pierre. On n’a aucune information historique concernant ce diamant de portrait.
Le cristal représente l’écornure de la plus grande pierre. C’est le diamant très propre et transparent, ce n’est qu’au coin il y a une petite bulle de l’air. La pierre est taillée – sur les extrémités on voit le lacis des facettes menues en deux rangs, la surface est polie. La pierre est insérée au centre d’un large bracelet d’or fait dans le style gothique.
2. Le diamant « Shah ». La pierre de la pureté transparente avec le reflet insignifiant jaunâtre, un peu poli et non taillé. Son poids – 88,7 carat, sur la pierre on peut voir trois inscriptions en langue persane, les noms de ses propriétaires précédents. Le premier était le gouverneur de la province indienne, puis le Grand Mogol et son dernier propriétaire était le schah persan, après lequel il s’est trouvé dans la Russie. Malheureusement, cette pierre est liée aux pages tragiques de l’histoire russe. En 1829 le Shah a été offert comme présent à Nicolas I (1825-1855) par le pouvoir perse, pour excuser le meurtre du diplomate russe, Alexandre Griboïedov.
La pierre a gardé pratiquement sa forme naturelle, sauf certaines faces sont un peu polies. Plus près vers le sommet de la pierre il y a une rainure, cela signifie qu’autrefois on le portaient sur la chaîne. Sur les faces du diamant on peut distinguer trois inscriptions, la premiere : « Bourhan-Nizam Shah II. L’année1000 », donc, elle était faite en 1595 de notre chronologie, quand la pierre appartenait au gouverneur de la province indienne d’Ahmadnagar. En 1595 selon le calendrier européen la province était occupée par les troupes des Grands Mogols et la pierre a passé aux nouveaux propriétaires, et la deuxième inscription est apparue : « Fils de Jahangir-Shah Jahan-Shah ». Plus tard la pierre se trouve en Perse, à titre d’un des trophées, et 1824 il retrouve d’autres propriétaires, l’inscription annonce : « Seigneur Qadjar Fath Ali-Shah sultan ». À côté du « Shah » on peut voir le portrait de A.S.Griboïedov, l’écrivain russe et l’ambassadeur en Téhéran, à l’expiation de son meurtre, le prince persan Khozrev-Mirza a remis le diamant à Nicolas I en 1829.
3. Le saphir ceylanais avec la taille indienne. Alexandre II a acheté la pierre à l’exposition à Londres et a offert à son épouse, Maria Alexandrovna. La propreté du cristal est idéale. Ce n’est qu’en bas on peut voir un petit nuage des imprégnations mignonnes et des éclats insignifiants. La pierre est le centre d’une broche, il est inséré dans la monture d’or avec la multitude de diamants grands et menus. Ce saphir est considéré comme le plus grand et beau dans le monde. Son poids est presque 260 carat. Sa taille est unique – le cristal a plus de 100 faces, la partie supérieure est couverte des faces hexagones.
4. L’émeraude colombienne de la taille indienne pèse 136 25 carat. Les émeraudes pures irréprochables se rencontrent dans la nature assez rarement. L’individualité des émeraudes est la présence des glaces. Le proverbe anglais dit que l’émeraude sans défauts – la perfection inaccessible. Et ça touche particulièrement de grands cristaux. L’émeraude de la collection du Fonds de Diamants est pratiquement sans gleces. Six insertions insignifiantes sont tellement petites qu’il est impossible de les voir sans appareils optiques.
Sur la surface de la pierre il y a quelques rayures témoignant de sa longue histoire. La pierre est insérée en une broche élégante. Sa monture – la guirlande de стилизованных des feuilles de raisin stylisées alternant avec de grands diamants ronds.
5. La chrysolithe (le péridot) de la forme ovale provient de l’île de Zabargad située en mer Rouge. Le mot « chrysolithe » est traduit du grec comme « or-pierre ». Parfois on l’appellent incorrectement comme «l’émeraude du soir». Le poids de la pierre est de 192,60 carat. Une légende raconte qu’à travers ce cristal l’empereur romain Néron contemplait l’incendie à Rome. La pierre a la taille très complexe.

Le Fond des Diamants. Les ordres russes et étrangers

Vitrine 5.
Dans cette vitrine on présente les ordres russes et étrangers faits par les meilleurs maîtres sur les commandes spéciales pour les membres de la famille royale.
L’histoire des ordres russes commence dès le temps de Pierre I. À l’exposition on présente l’insigne avec le portrait du premier Empereur russe. Il est considéré aussi comme la distinction, parce qu’il était la collation personnelle. Le portrait est fait en émail coloré sur l’or.
L’Ordre impérial de Saint-André Apôtre le premier nommé est un ordre honorifique russe fondé le 30 août 1698 par Pierre le Grand. Premier ordre russe, tant par sa date de création sous le règne de Pierre Ier, que par sa place dans la hiérarchie des ordres russes, il a la particularité d’être réservé aux plus importants personnages de l’État, tant civil que militaire. L’aigle sur l’ordre est fait du quartz brun. Ce minéral est très friable, difficile au traitement. Le maître Berger qui a fait cet insigne a exercé son talent hors du commun du bijoutier. Pour le ton sombre du quartz il a choisi avec succès la nuance du lapis-lazuli.
L’insigne de l’Ordre de Sainte-Catherine est présenté avec le seme-cercle au ruban de décoration, qui est orné des diamants et les rubis. Les pierres rouges unissaient l’ordre lui-même et le ruban de décoration.
L’Ordre de la Toison d’or. Il est fait de l’or, des diamants et des topazes très rares brésiliennes vitrifiées rosée-lilas. La couleur des pierres, leur dimension et la pureté alignent l’ordre des curiosités spéciales.
L’insigne de l’ordre de Sainte-Anne. L’effigie d’émail de Sainte-Anne est encadrée par les diamants. Autour du médaillon il y a quatre rubis dans les cadres de diamant. En haut – un grand diamant.
La chaîne de l’Ordre polonais de l’Aigle Blanc. La longueur de la chaîne – 145 cm. Sur la chaîne alternent les médaillons – sur l’un sont inscrites les lettres d’émail «A I», sur l’autre – l’aigle blanc polonais de l’émail, troisième – l’aigle russe bicéphale. L’Ordre lui-même est fait en forme de l’étoile d’or avec l’image d’émail de l’aigle polonais.
Le bâton de feld-maréchal reçue par Piotr Alexandrovitch Roumyantsev-Zadounajsky. Il est fait de l’or, sa longueur est de 12 verchoks (environ 53 cm) et l’épaisseur dans le diamètre – un verchok (4,4 cm). Le bâton est orné des aigles bicéphales superposés, les monogrammes de Catherine II et les signes de l’ordre de Saint-André Apôtre le premier nommé – sept pièces de chacun, fait de l’or. Les extrémités du bâton sont diamantées, à proportion – 705 brillants et 264 diamants. Le bâton est enroulé par la branche d’or de laurier avec 36 feuillettes, dont onze sont décoré en diamants.

A suivre
Le Fond des Diamants — III

Cet article est ecrit par Alexandre Groudnikov.

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